En réaction aux résultats d’une étude portant sur la prolifération des fake news sur sa plateforme, Facebook a rappelé un élément important dans l’évaluation de l’engagement suscité par une publication. Selon un de ses porte-paroles, « l’engagement ne doit pas être confondu avec le nombre réel de gens qui visionnent la publication sur Facebook ».
Ces propos sont un commentaire à l’égard d’une nouvelle étude franco-américaine. Elle affirme que les articles contenant des « fake news » ont bien plus de succès que ceux issus de sources fiables avec des informations vérifiées. Ce succès a été mesuré sur la base de l’engagement (nombre de likes, réactions, commentaires et partages) qui est 6 fois plus grand quand il s’agit de désinformation.
Facebook a tenu à faire savoir que la façon dont les internautes interagissent avec les contenus ne représente qu’un « très petit pourcentage de tous les contenus ». Pour un éditeur ou un publicitaire, cette information s’avère importante. Ce n’est pas parce qu’un article a suscité peu de réactions qu’il n’a pas été lu.